Une autre Portugaise devait jeter plus d'éclat sur un théâtre bien différent. La Révolution allait éclater, et il n'était bruit que des luttes passionnées dont l'honneur devait rester à une cantatrice de cette nation: «Il y a eu combat à vie ou à mort entre Mme Mara et Mme Todi, écrivait Métra, de Paris, le 23 avril 1783. L'action s'est passée au concert spirituel, en présence d'un bon nombre de juges. J'en suis fâché pour l'Alemagne; mais l'Italienne (Portugaise d'origine) semble avoir réuni les suffrages. On lui a trouvé d'abord moins d'orgueil et ensuite plus de talent qu'à Mme Mara. ... Mme Todi l'emporte, selon moi, pour la facilité, pour l'expression et pour le son de voix; mais le public est partagé en Marates (mauvais calembour) et en Todistes,» etc.
in Franscique-Michel, R, Les Portugais en France Les Français en Portugal. Paris, Guillard, Aillaud & Cª, 1882.
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